Projet Mekrou: Bulletin spécial voyage d'études Niger - Burkina
Une délégation du ministère de l’hydraulique et de l’assainissement (MH/A) du Niger a effectué du 19 au 23 décembre 2022 une mission de voyage d’étude au Burkina Faso. La délégation conduite par le Secrétaire Général du MH/A, M. Maman Moussa était composée : (i) de la Directrice de la Législation du MH/A, Mme Ibrahima Naleyni Nana Mariama et (ii) du Secrétaire Permanent du Plan d’Action National de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (PANGIRE) du Niger, Dr. Sandao Issoufou.
La délégation nigérienne a été reçue le 22 décembre 2022 par le Ministre de l’environnement de l’Eau et de l’Assainissement, le Dr Augustin KABORE. Le Secrétaire Général du Ministère, Dr KOUANDA avait reçu la délégation le 19 décembre. Les échanges ont porté entre autres sur la GIRE et la gestion de la problématique des changements climatiques.
Le Niger est un pays du Sahel, qui fait face à plusieurs défis majeurs. Ces derniers se renforcent mutuellement pour aggraver la situation socioéconomique déjà précaire du pays. Ainsi, on constate la persistance des effets du changement climatique, les défis liés aux problèmes de l’insécurité régionale au Sahel, entraînant notamment des déplacements massifs des populations et des perturbations dans la mise en œuvre des politiques sectorielles.
La première créée des Agences de l’Eau au Burkina date du 22 mars 2007 et s’étend sur une superficie de 60 337 km² soit 21% de la superficie du Burkina avec une population d’environ 8 millions d’habitants représentant 44% de la population du pays en 2015. Elle couvre plusieurs grandes villes dont la Capitale Ouagadougou et six (06) chefs de région ; ce qui augmente la pression déjà forte sur les ressources en eau du bassin.
Le Burkina Faso partage trois bassins fluviaux avec d’autres pays de la sous-région. Il s’agit du bassin du fleuve Niger dont l’Autorité de bassin regroupe 9 Etats, du bassin du fleuve Volta dont l’Autorité de bassin regroupe 6 Etats et du bassin du fleuve Comoé partagé en tout par 4 Etats.
Parmi les grandes avancées en matière de mise en œuvre de GIRE et d’effort national de financement de la gestion et de la protection des ressources eau au Burkina Faso, on peut citer l’adoption et la mise en œuvre de la Contribution financière en matière d’eau (CFE). Il est bien connu que l’un des défis dans tous les pays en voie de développement réside dans la mobilisation des ressources pour financer la gestion durable des ressources en eau. « C’est pourquoi le Burkina Faso s’est doté conformément aux principes de la fiscalité environnementale du pays ce qu’on a appelé la CFE », explique M. Firmin W. OUEDRAOGO du SP / GIRE.
L’adoption et la mise en œuvre de la GIRE sont des éléments d’une réforme très profonde de la gestion de l’eau du pays.
La mise en œuvre de la GIRE a permis de capitaliser des acquis importants que Mme Nadine NARE/OUERECE a présenté.
Le Burkina Faso, pays sahélien avec des ressources en eau essentiellement pluviales connait un amenuisement de ses ressources en eau ; au moment où la demande en la matière pour les ménages et les besoins de développement ne cesse de croître. Cela impacte négativement sur la qualité des ressources disponibles en raison notamment des pollutions d’origines diverses.
Une délégation du ministère de l’hydraulique et de l’assainissement (MH/A) du Niger a effectué du 19 au 23 décembre 2022 une mission de voyage d’étude au Burkina Faso. La délégation conduite par le Secrétaire Général du MH/A, M. Maman Moussa était composée : (i) de la Directrice de la Législation du MH/A, Mme Ibrahima Naleyni Nana Mariama et (ii) du Secrétaire Permanent du Plan d’Action National de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (PANGIRE) du Niger, Dr. Sandao Issoufou.