Trois étapes ont marqué cette rencontre régionale.
Le point sur les avancées de la mise en œuvre
Les résultats à mi-parcours font ressortir :
Au Bénin :
- Une cinquantaine de jeunes formés en compostage et production de fertilisants liquides
- 1026 plants produits par les jeunes qui ont servi à reboiser une école et un espace public
- Un verger de manguiers de 10 ha identifié et qui sera bientôt pourvu avec 2000 plants
- 10 000 plants forestiers mis en terre pour restaurer les berges de la rivière Tchoutchoubou
- Des équipements et matériels ont été offerts aux bénéficiaires
- 2 tonnes de compost et 500 litres de fertilisants liquide ont été produits
- Les jeunes forés par TFTC ont été sollicités par l’ONG Jura Afrique pour former d’autres jeunes au compostage
On note une très bonne appropriation du projet par les acteurs sur le terrain et une forte implication des autorités locales, coutumières ainsi que les services déconcentrés de l’Etat.
Au Burkina Faso, les résultats comprennent :
- La réalisation d’un forage de 6 mètres cube /heure avec une pompe solaire immergée
- La mise en place d’une pépinière de 15 000 plants de 30 espèces différentes
- La réalisation d’une haie vive de 200 m sur les 660 m prévue
- La réalisation et l’exploitation d’un potager de 700 M2 (30 planches) pour le maraichage avec la disponibilité des premières productions
- La distribution d’équipements comprenant entre autres des marteaux piqueurs, des pioches, des pelles et autres accessoires.
- Une campagne de reboisement est actuellement en cours.
Au Togo, on relève :
- La mobilisation d’une centaine de jeunes ainsi que les autorités locales politiques et traditionnelles
- La formation de 20 entreprises qui ont touchés 500 jeunes et femmes à travers le relais de la formation acquise.
Dans le cadre de la sensibilisation :
- Plus de 2000 personnes ont été touchées à travers radios et sensibilisations de groupes
- 20 journalistes ont été formés sur l’agro écologie avec la mise en place d’une communauté de médias
- 10 maires du Togo sensibilisés sur l’agroécologie avec le partage d’expériences des maires du Grand Kloto
- L’élaboration de manuel d’éducation à l’agroécologie pour les jeunes
- L’organisation de dialogues communautaires multi acteurs sur les politiques alimentaires et l’agroécologie dans les communes
La mise en place d’un système agroécologique a permis :
- La réalisation et la validation d’une étude de référence avec l’identification des techniques pratiques agroécologiques ainsi que des parties prenantes dont 20 groupes de jeunes qui ont bénéficié d’un appui conseil
- La mise en place d’un comité multi-acteurs composé de différents acteurs
- Le don de matériels ainsi que l’organisation de festivals.
On note l’adoption progressive des pratiques agroécologiques dans les localités couvertes.
Selon le pays, les difficultés identifiées comprennent :
- L’absence de site de production de compost approprié
- Les intempéries climatiques (hivernage) freinant la production du compost
- Les nouvelles activités à incidence financières non prévues au départ (formation au marketing commercial, appui à la structuration du groupe de jeunes) pourtant essentielles pour la réussite
- L’absence d’un magasin de stockage
- Certaines lourdeurs administratives ainsi certaines difficultés de transmission des informations sur les progrès réalisés.