L'événement, qui s'est tenu à Bamako le 25 août 2025, a réuni une vingtaine de participants du groupe de travail technique du Programme d'investissement dans l'eau (WIP ou PIE), représentant les principales parties prenantes des secteurs de l'eau et de l'environnement.
Organisé dans le cadre de la mise en œuvre du projet multipays AU-AIP GCF Readiness financé par le Fonds vert pour le climat (GCF), cet atelier de lancement a jeté les bases d'une dynamique de collaboration entre les parties prenantes. Les participants ont validé la note méthodologique et le calendrier de mise en œuvre de la mission, tout en s'accordant sur une feuille de route consensuelle pour l'élaboration du PIE Mali. Les rôles et responsabilités des acteurs ont été clarifiés et les attentes initiales ont été recueillies afin d'orienter le travail du consultant national recruté à cet effet.
Des voix unies pour une vision commune
Dans son allocution, M. Mamadou GOUMANE, directeur général adjoint de l'Agence pour l'environnement et le développement durable (AEDD), a souligné l'urgence de structurer les investissements dans le secteur :
« Si notre pays dispose de politiques nationales louables dans le domaine de la gestion des ressources en eau, il faut reconnaître que nous souffrons encore d'un manque critique de documents d'investissement structurés et résilients. »
Pour sa part, M. Daouda TRAORE, directeur national adjoint de l'hydraulique, a appelé à une mobilisation collective :
« C'est ensemble, à travers des consultations, des ateliers et un travail d'équipe, que nous pourrons définir les besoins d'investissement, identifier des projets concrets et mettre en place une stratégie de financement efficace. »
Un projet continental, une ambition nationale
Ce processus s'inscrit dans le cadre du Programme continental d'investissement dans l'eau en Afrique (AIP), piloté par la Commission de l'Union africaine et mis en œuvre par le GWP Afrique australe et l'Unité de coordination du GWP Afrique. Le secrétaire exécutif par intérim du GWP-AO, M. Sidi COULIBALY, a rappelé que ce projet vise à aider quinze pays, dont le Mali, à préparer des projets bancables dans le secteur de l'eau, alignés sur les priorités nationales en matière de climat et les exigences du FVC.
Grâce à un financement de plus de six millions de dollars américains provenant du Fonds vert pour le climat, ce projet de préparation aide les pays, dont le Mali, à élaborer un PIE solide qui intègre un plan d'investissement et une stratégie de financement capables de relever les défis de la sécurité hydrique et de la résilience climatique.
