Une étude d’identification des micros bassins potentiels a été conduite et a dégagé les critères de sélection comme étant l’existence de la ressource en eau et d’usages multiples de la ressource ; l’existence de conflits potentiels/éventuels ; une volonté des parties prenantes à se mettre ensemble pour préserver la ressource commune ; l’existence d’un organisme porteur/ promoteur ; et l’existence de risques importants liés à l’eau.
Les résultats des investigations ont été présentés aux parties prenantes dont les services déconcentrés de l’état, les mairies, les usagers et autres partenaires le 16 février 2018 lors d’un atelier.
A l’issue de cet atelier, le Lac Toho (partagé entre les Communes de Houéyogbé, Lokossa et Athiémé) et le Lac Djètoè (partagé entre les communes de Athiémé et de Lokossa) ont été retenus. La feuille de route de mise en place des CLE autour de ces ressources en eau sera élaborée en se basant sur les produits de la capitalisation d’un processus similaire conduit sur le bassin de l’Ouémé par le PNE-Bénin, qui sera actualisé et développé pour faciliter le processus de mise place et d’animation de ces CLE dans le bassin du Mono. L’expérience de cogestion des ressources en eau dans le bassin du Mono capitalisé sur le projet « Réserve Biosphère Transfrontalière » (RBT) par la GIZ a été partagée.