Cette année, le Mali célèbre l’évènement dans un contexte particulièrement alarmant. Selon le directeur Général Adjoint de l’hydraulique, M. Djorou Bocoum, le stress hydrique n’a jamais été aussi présent au Mali, depuis 1984. D’habitude, a-t-il indiqué, les cours d’eau se retirent à partir de janvier, mais cette année, ils ont commencé à se retirer dès le mois de septembre.
Abondant dans le même sens, M. Bocoum, Drissa Samaké, indique que cette situation d’assèchement des cours est en partie due à l’action de l’homme. L’exploitation aurifère par dragage dans les lits des cours d’eau des bassins du Niger, du Bani et de la Falémé, a des impacts négatifs sur les différentes activités socioéconomiques. Les conséquences de l’action de l’homme se situe selon M. Samaké, à trois niveaux : le manque d’eau potable, la menace sur la sécurité alimentaire et la baisse de la production de l’hydroélectricité. Le représentant du ministre a tenu à rappeler les efforts du gouvernement pour faire face à la situation. Ainsi, il affirme que le taux d’accès à l’eau potable au niveau national est passé de 66,6 à 68% en 2017.
Au cours de la journée, des experts ont entretenu les participants au cours d’une conférence en deux parties : quelles solutions dans la nature ? Un accès équitable à la ressource en eau au Mali. Des présentations ont été faites par plusieurs partenaires de la journée notamment Wetlands International, Solidarités international, SOMAGEP SA.
Le président et la chargée de communication du PNE-MALI ont pris part à cette journée.