Bien que la cérémonie officielle de signature du transfert n'ait pas pu se faire à Conakry, les aspects pratiques de gestion ont été discutés lors d'un atelier de deux jours les 9 et 10 juillet 2018 à Conakry, en Guinée.
Les représentants de l'Union africaine, de la CEDEAO, de la FAO et d'autres partenaires, y compris le GWP- AO, l'UICN/PACO et Wetlands International ainsi que les organisations régionales de bassin ont participé à la réunion, qu'ils ont tous jugés très importants.
Selon M. Almamy Dampha, conseiller politique de l'UA a déclaré que l'atelier est le début de la mise en œuvre du transfert. Pour justifier ce transfert, il a déclaré que "plus on est proche du terrain, mieux cela est on devient plus efficace dans la mise en œuvre des programmes". Le programme, a dit M. Dampha, est très important pour l'Afrique de l'Ouest car le massif du Fouta Djallon est un patrimoine pour la région.
M. Wilson Ibrahim Babatundé, Directeur du Centre de coordination des ressources en eau de la CEDEAO (CCRE) a déclaré que ce programme est ancré comme une unité au niveau du CCRE, mais qu'il serait une entité séparée avec sa propre structure à Conakry. Huit des quinze pays de la CEDEAO sont directement concernés par le programme du Fouta Djallon et " nous veillerons à ce que tous, y compris tous les organismes de bassin, soient impliqués pour faire de ce programme un succès ".
Prof. Amadou Hama MAIGA, président et le responsable de la communication et de la gestion des connaissances du GWP-AO, M. Sidi COULIBALY ont participé à l'atelier.