Elle s'est ensuite rendue à Ouagadougou pour une visite de 24 heures afin de rencontrer le secrétariat régional du GWP AO les 24 et 25 juin.
Deux heures après avoir atterri à 15h, elle a rencontré et échangé de 17h à 20h avec l'équipe du secrétariat, le PNE Burkina, certains membres du Comité de Pilotage, y compris des représentants de la jeunesse, certains partenaires dont l'Autorité du bassin de la Volta (ABV), l'UICN, la Direction Générale des Ressources en Eau (DGRE) du Burkina, l'IRC et des consultants de l'OMM en visite de travail au GWP AO pour soutenir l'ABV.
En Afrique de l'Ouest la GIRE a été officiellement adoptée par la CEDEAO depuis mars 1998, on constate donc des progrès notables dans les pays, même si cela varie selon les pays. Le Burkina Faso, par exemple, a fait de progrès appréciables, mais il reste encore des défis à relever pour fournir de l'eau à tous et aussi pour la connaissance de la quantité réelle ainsi que la qualité des ressources en eau disponibles.
Les discussions ont porté sur les principaux défis de la GIRE dans la région, la valeur ajoutée du GWP ainsi que les motivations des partenaires à rejoindre le réseau.
Le lundi 25 juin, des rencontres ont été organisées avec certains partenaires, dont le Directeur par intérim du Bureau régional de l'UICN pour l'Afrique centrale et occidentale et son équipe, le Directeur exécutif de l'Autorité du Bassin de la Volta et son équipe, le Directeur exécutif du Comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) et son équipe, le Secrétaire général et Directeur de Cabinet du Ministre de l'eau et de l'assainissement.
Tous les partenaires rencontrés ont souligné le rôle important que joue le GWP dans la région en tant que plate-forme et ont souligné les domaines spécifiques dans lesquels des actions conjointes ont été menées. Le WACDEP et le PROJET MEKROU ont contribué à renforcer les questions transfrontalières et les aspects liés au climat tant au niveau des bassins (ABV et ABN) qu'au niveau des pays. Le PROGIS-AO, les initiatives sur les jeunes comme #TonFuturTonClimat et le programme de soutien aux ODD sont des initiatives qui rassemblent des partenaires dans des pays ciblés, y compris les gouvernements et la société civile.
Le GWP doit concentrer ses actions pour aider les gouvernements à avoir plus de visibilité sur leurs propres progrès et lacunes en réunissant les partenaires autour du suivi de l’évolution des institutions, des capacités, des méthodes et des outils. Pour ce faire, il faut renforcer les partenariats nationaux de l'eau, qui peuvent mobiliser la société civile et d'autres acteurs en faveur du dialogue et du partage.
La visite de la SE du GWP dans la région a été très appréciée tant par le Professeur Maiga, qui l'a rencontrée à Dakar avant son voyage à Ouagadougou, que par le Secrétaire exécutif, Armand HOUANYE, qui a exprimé sa disponibilité et son désir de collaborer avec elle. Monika Weber-Fahr a également relevé que nous devons travailler pour plus de diversité, domaine pour lequel le GWP s’investira davantage. Pour conclure son voyage à Ouagadougou, elle a déclaré : " Je suis reconnaissante, pleine d'espoir et d’énergie ".