L’atelier national, tenu à Koudougou, a réuni une quarantaine de participants issus de la portion burkinabè du bassin de la Volta : représentants d’organisations d’usagers, acteurs locaux, experts techniques et partenaires du projet. Les travaux ont permis :
- L’amendement et la validation du rapport national de cartographie et de caractérisation des usagers ;
- La discussion et l’adoption du plan de travail et du programme de renforcement des capacités ;
- La validation des listes d’organisations cooptées, représentatives des différents usages et territoires ;
- L’adoption des statuts et du règlement intérieur, amendés de manière participative.
À l’issue de l’atelier, la Coordination Nationale des Usagers a été officiellement constituée, avec la mise en place de ses organes dirigeants selon une approche inclusive et représentative. Un bureau de seize (16) membres a été élu, avec à sa tête Monsieur Eloi NOMBRE, président de la Fédération Nationale des Producteurs d’Anacarde, désigné comme premier président de la Coordination.
Cette structuration marque le début des démarches de reconnaissance officielle auprès des autorités administratives, conformément aux objectifs du projet REWarD. Elle vise à garantir une participation active des usagers dans la gestion intégrée des ressources naturelles du bassin, en cohérence avec les principes de gouvernance inclusive, de durabilité et de résilience.
Ces actions se déroulent dans le cadre de la mise en œuvre du projet “Inverser les tendances de la Dégradation des Écosystèmes et des Ressources en eau dans le Bassin de la Volta (REWarD – Volta River Basin)’’. Ce projet a été développé en étroite collaboration par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), l’Autorité du Bassin de la Volta (ABV), le Partenariat Mondial de l’Eau en Afrique de l’Ouest (GWP-AO) et les acteurs nationaux.
Le projet REWaRD – Volta River Basin, financé par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), vise à inverser les tendances à la dégradation des ressources naturelles et des écosystèmes dans le bassin de la Volta, en promouvant la gouvernance transfrontalière, la gestion intégrée des ressources naturelles et la résilience des communautés.
Lecture complémentaire
La Côte d’Ivoire renforce son dispositif de gestion des ressources naturelles de la Volta - GWP