Les changements climatiques constituent une préoccupation majeure à l’échelle mondiale. Le Mali fait partie des pays les plus vulnérables aux changements climatiques pour des raisons qui sont, entre autres : la dépendance de la population vis-vis des ressources naturelles (l’agriculture, et l’élevage étant les deux activités les plus pratiquées l’échelle du pays), les sécheresses fréquentes, la déforestation, l’érosion des sols, la croissance démographique et la pression exercée sur les écosystèmes.
Lors de la préparation du Programme d’appui dano-suédois(PADS) 2010-2014 au Programme sectoriel eau et assainissement (Prosea), les changements climatiques et la pression anthropique sur la quantité et la qualité des ressources et les usages avaient été relevés comme des éléments méritant une étude approfondie dans le but d’identifier des actions spécifiques à inclure dans la deuxième phase du PAGIRE.
Pour donner suite à cela, le Mali, en partenariat avec le Royaume de la Suède et des Pays-Bas, va mener une étude sur les conséquences des changements climatiques et de la pression anthropique sur la quantité et la qualité des ressources en eau et les usages. L’objectif de cette étude est de prendre en compte des impacts des changements climatiques sur la quantité et la qualité des ressources en eau et les usages dans le processus de gestion intégrée des ressources en eau engagé au Mali.
Il s’agira de produire un rapport sur les connaissances scientifiques actuelles sur les conséquences des changements climatiques sur les ressources en eau au Mali, y compris une estimation des effets sur les différents secteurs d’utilisation. Les résultats de l’étude seront intégrés dans la version intégrée du Plan d’action et de gestion intégrée des ressources en eau (Pagire). Elle sera pilotée par la direction nationale de l’hydraulique et financée par le Royaume de la Suède et des Pays-Bas. Sa réalisation est confiée aux bureaux d’études BRL (France) et Cira (Mali).
Cet atelier a noté la participation du représentant de l’ambassade de Suède au Mali, Anna Tengnas, chargé des programmes et de Félix Hoogveld, des Pays-Bas, des partenaires techniques et financiers auprès du ministère de l’Energie et de l’Eau. Ils sont convaincus que les résultats de ces études permettront de renforcer la gestion des ressources en eau mais aussi de la gouvernance en vue d’endiguer des conflits autour des ressources en eau dans notre pays.
Navon Cissé a, au nom du MEE, salué la tenue de cette rencontre qui a regroupé d’éminents chercheurs. Il a dit compter sur ces études pour l’atteinte des objectifs du développement durable. Le représentant du ministre a salué l’appui conséquent des partenaires techniques et financiers qui n’a jamais fait défaut à notre pays.
Le PNE-MALI était représenté à cet atelier par la chargée de communication, Mariam Diakité