Le Mali possède d’abondantes ressources en eaux (eau de surface estimée à 60,5 milliards de m3 et eau souterraines à 2700 milliards de m3) supérieures aux besoins. L’exploitation de ces ressources n’est toujours pas accompagnée d’une stratégie opérationnelle de suivi et d’évaluation permettant une bonne planification des actions de développement dans le secteur.
Ce contexte a été caractérisé par l’absence, d’une part de mécanismes formels de suivi des prélèvements d’eau opérés pour couvrir annuellement les besoins en eau des différentes branches d’activités. D’autre part, il y a un besoin de cadres de recherches appropriés visant à étudier et prévoir les impacts des différents modes d’utilisation des ressources en eau sur leur évolution qualitative et quantitative et d’analyser les risques afférents en vue d’assurer une gestion efficience et durable de la ressource.
Avec cet atelier, le Sineau qui n’était pas opérationnel depuis sa création en 2015 sera relancer. Il est géré par la direction nationale de l’hydraulique et alimenté par les points focaux, utilisateurs du Sineau au niveau des structures partenaires. Le Sineau compte 19 points focaux sans compter ceux des régions.
Mme Cissé Youma Coulibaly, coordinatrice du PCA-Gire, a souligné l’importance du Sineau. « Depuis 2015 le Sineau a été initié grâce à un financement de la facilité africaine mais il n’est pas fonctionnel. Dans le cadre du PCA-Gire nous avons fait une étude pour faire l’état diagnostic du Sineau afin de le rendre opérationnel. Le Sineau permettra d’informer tous les acteurs des ressources en eau », déclarera-t-elle.
Pour Arouna Traoré, consultant en informatique du Sineau : « Le Sineau est une application qui fédère toutes les informations sur les ressources en eau au niveau national. Beaucoup de gens ont besoins d’informations sur l’eau mais ne savent pas où aller, d’où le Sineau ».
Le PNE-MALI était représenté par la chargée de communication, Mariam Diakité