D’autres associations, durant ce mois, ont apprêté les intrants locaux restant pour le début du compostage. Chaque association devra mobiliser les intrants locaux comme les feuilles d’arbres mortes et les feuilles de légumineuses pour réaliser le compost qui sera utilisé dans les champs des membres.
Le but de cette activité est d’amener progressivement les jeunes agro-pasteurs à utiliser et adopter les engrais biologiques aux dépens des engrais chimiques dont les impacts sur les sols sont assez désastreux.
En prélude aux démarrages des activités de sensibilisation de masse, une rencontre a été tenue avec le groupe des femmes sensibilisatrices pour faire une remise à niveau des notions reçues lors de la formation. Au cours de cette rencontre les grandes lignes de la sensibilisation avec les outils PHAST ont été abordées. Les échanges ont également porté sur l’organisation interne du groupe des femmes sensibilisatrices et les AGR qu’il compte mettre en œuvre ; en effet, à l’issu de la formation, l’idée d’accompagner les AGR du groupe des femmes sensibilisatrices a été soutenue par la coordination du projet pour permettre de maintenir la cohésion au sein du groupe, d’améliorer le revenu des femmes sur le long terme et de pérenniser les activités de sensibilisation même au-delà du projet. L’AGR identifiée par les femmes a été discutée avec elles et sera évaluée afin de définir les modalités de l’accompagnement du projet.
Il est attendu que les associations bénéficiaires du projet participent à des activités citoyennes dans la localité sur leur propre initiative ou sur l’appel des comités locaux de développement. Pour ce mois, les jeunes bénéficiaires ont arrangé la voie d’accès qui mènent au barrage hydraulique qui alimente la ville de Danyi-Apéyémé en eau potable. Cette voie a été dégradée avec les pluies ce qui rendait difficile l’accès au site de captage de l’eau par la société togolaise des eaux en vue de l’approvisionnement en eau potable.
Le Projet TFTC financé par le gouvernement du Québec (Canada) est mis en oeuvre conjointement par le Secrétariat International de l'Eau (SIE), le Global Water Partnership Afrique de l'Ouest (GWP-AO), Eau Vive Togo et les Partenariats Nationaux de l'Eau du Bénin et du Burkina Faso.