Ainsi il a été question des rôles attendus des points focaux et personnes ressources des différentes institutions présentes. Il s’agit entre autres du renseignement du formulaire d’enquête et de la validation par la suite du rapport synthèse des initiatives régionales en cours dans le domaine de la sécheresse; de la participation aux rencontres régionales du groupe noyau, à l’atelier régional du mois d’Octobre et à l’atelier bilan de Novembre. Il est également attendu leur implication dans les actions régionales du PROGIS/AO et de façon spécifique au processus de mise en place d’une plateforme régionale sur la GIS.
Au cours des échanges les participants ont indiqué que des études très poussées avaient été déjà faites par la NOAA, l’Agence américaine de la météo et PROGIS/AO avec ses partenaires techniques au niveau régional devraient se rapprocher de la NOAA pour trouver et mettre en œuvre un mécanisme de validation des données. Le CILSS doit être mis en contribution pour les aspects institutionnels et l’INERA pour ce qui est des actions de terrain au Burkina Faso.
La plateforme devrait avoir dans ses composantes aussi un réseau des paysans et un expert des questions institutionnelles pour bien recadrer le cadre institutionnel de la plateforme régionale sur la GIS. Les instituions qui seront membres de la plateforme devront véritablement jouer leur rôle de pourvoyeur d’idées sur la question de la GIS.
La sécheresse ne peut être séparée des inondations car ces 2 concepts sont intrinsèquement liés. Par exemple, la sècheresse amène les populations à modifier l’occupation des sols et cette occupation incontrôlée est l’une des causes des inondations lorsque que le chemin de l’eau est barré.
Les participants ont recommandé que le PROGIS se mette en partenariat avec les instituts et écoles de recherche pour une révision des normes hydrologiques utilisées pour les dimensionnements des ouvrages hydrauliques en cas de crue.