Changement climatique et GIRE

Pour permettre aux pays de l’Afrique de l’Ouest de mieux coordonner la Gestion Intégrée des Ressources en Eaux (GIRE), des Zones Côtières (GIZoCo), mais aussi une meilleure intégration entre l’utilisation des terres, des ressources en eau et les approches de gestion des écosystèmes, s’est tenu un atelier régional sur les changements climatiques et la GIRE en Afrique de l’Ouest.

La rencontre s'est déroulée du 21 au 25 novembre 2011 à Lomé au Togo et a regroupé 21 paricipants des sept (7) pays couvert par le projet «Amélioration de la gestion des ressources en eau dans les pays africains à travers l’élaboration et la mise en œuvre de plans GIRE» financé par la facilité ACP/UE de l'eau. Les pays sont la Côte d’Ivoire, la Gambie, la Guinée, la Guinée Bissau, le Libéria, la Sierra Leone et le Togo. Chaque pays était représenté par trois (3) participants dont deux (2) du Ministère de l'eau et un représentant le Partenariat National de l'Eau (PNE).

Des communications de haute facture ont été faites par les facilitateurs du réseau ouest africain de renforcement des capacités en GIRE (WANet affilié au CAPNet), du Centre pour l’Eau et l’Environnement du PNUE-DHI, du Centre Régional de formation sur le Changement climatique et la GIRE en Afrique de l’Ouest, du Centre Africain pour l'Eau potable et l(Assainissement (CREPA) et du GWP Afrique de l'Ouest.Vue des particiapants à l'atelier

Les participants ont relevé entre autres choses:

- la faiblesse des investissements et l’insuffisance des infrastructures dans les zones côtières qui les rendent plus vulnérables,

- les problèmes de ratification des conventions,

- les impacts des changements climatiques c sur les nappes d’eau profondecaptives,

- le plaidoyer à faire pour la mobilisation des ressources financières,

- l’impact des déchets plastiques sur l’infiltration des eaux etc.

Les participants ont unanimement reconnu la qualité des interventions et l'importance du contenu des communications pour aider les pays à concevoir des programmes dans le sens de l'adaptation au changement climatique en intégrant la gestion des ressources en eau, des zones cotières et les approches de gestion écosystémique comme mesures d'adaptation.

Aussi pour faire avancer les choses, ils ont relevé:

1.2. Par rapport à la situation des Partenariats Nationaux de l’Eau (PNE) dans les pays représentés à l’atelier:

- la communication au niveau des PNE et la traduction en actions des initiatives des PNE,

- un cercle vicieux « défaut de ressources financières – défaut de motivation des ressources humaines – dysfonctionnement des organes – peu d’actions – défaut de visibilité des PNE – faible mobilisation des partenaires financiers »

- de prendre en compte le processus d’adhésion aux PNE et les modalités d’accréditation des PNE par le GWP en faisant remplir leformulaire d’adhésion aux adhérents;

- limiter la composition et le nombre des membres constituant les organes de gestion des PNE, notamment le « Comité de pilotage » et le « Conseil scientifique et technique ».Une autre vue des participants

1.2. Par rapport aux facteurs favorables aux changements climatiques et aux attentes

- renforcer les capacités des services à accéder aux données et aux informations pertinentes sur les changements climatiques

- rendre possible la restitution des résultats des chercheurs au niveau des communautés ayant fait objet de recherche

- solutionner le manque ou l’insuffisance d’outils de prévisions efficaces (les systèmes d’alerte précoce) utilisés par les météorologues, les hydrologues et les biologistes dans le cadre de la GIRE et des changements climatiques.