L’objectif général du dialogue est d’induire une prise en compte effective des eaux souterraines dans les politiques nationales et régionales de gestion de l’eau (au niveau des États, des organisations d’intégration régionale, des organismes de bassin), en portant une attention particulière aux aquifères transfrontaliers.
Pour partir sur des bases consensuelles solides et toucher les vraies priorités des acteurs concernés, une rencontre régionale sur les eaux souterraines, y compris les politiques et pratiques en tenant compte des questions liées au climat, avec un accent particulier sur les aquifères transfrontaliers a été jugée nécessaire suite aux différentes concertations entreprises par le GWP/AO avec le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), différents organismes des Nations Unies (PNUE, UNESCO, FAO), l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS), l’Union Internationale pour la conservation de la Nature (UICN), l’Association Internationale des Hydrogéologues (AIH), le Fonds International de Développement Agricole (FIDA), ainsi que des organismes régionaux et sous-régionaux (CCRE/CEDEAO, CREPA CILSS, UEMOA, Agences de Bassin).
Le Projet de dialogue bénéficie du soutien du Conseil des Ministres Africains de l’Eau (AMCOW), de la Commission Économique pour l’Afrique des Nations-Unies (CEA-NU), du CILSS et de l’UEMOA entre autres.
L’atelier est prévu se tenir à Ouagadougou au Burkina Faso, les 26 et 27octobre 2011. Les partenaires qui ont sponsorisé la préparation et la tenue de cette rencontre sont la Commission Économique pour l’Afrique des Nations-Unies à travers le Centre Africain des Politiques sur le Climat (ACPC), l’Union Économique et Monétaire des États de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA), le bureau régional de la FAO basé à Accra, le CREPA, et le Partenariat Mondial de l’Eau (GWP), ainsi que l’UNESCO/Afrique et le PNUE.
L’atelier se tiendra autour de cinq thèmes qui sont :
l’état des connaissances au niveau scientifique et technique des ressources en eaux souterraines ;
l’identification des enjeux majeurs environnementaux, et socio-économiques des aquifères ;
le dialogue : définition des priorités nationales et transfrontalières vis-à-vis des eaux souterraines ;
la Gestion et le Cadre institutionnel, Juridique et Politique ;
et enfin le Développement et renforcement des compétences et capacités d’adaptation/résilience.
Une étude préparatoire dont les résultats seront présentés a été réalisée par une équipe de Consultants sur :
l’état de la connaissance et de la gestion des eaux souterraines au Sénégal, Mali & Niger ;
Les changements climatiques et leurs impacts sur les eaux souterraines ;
les principales initiatives relatives aux eaux souterraines dans la sous-région Ouest Africaine - les expériences de bonnes pratiques dans d’autres régions sur la gestion des eaux souterraines.