35 personnes ont participé à cette réunion: des ministres de l'eau et de l'environnement, des minitres des finances, des partenaires au développement, les partenariats nationaux de l'eau des deux pays, des représentants des organisations non gouvernentales locales, des représentants des jeunes et des femmes, des planificateurs de district, et le personnel du secrétariat du GWP Afrique de l'Est.

Le coordinateur régional du GWP-Afrique de l'Est, Safari Patrick a, lors de son allocution de bienvenue, informé les participants de l'objectif de l'atelier: "réunir les acteurs et institutions partenaires clés du projet, pour atteindre une compréhension commune du programme WACDEP, discuter des activités proposées pour la mise en oeuvre et renforcer l'appropriation du projet par les acteurs afin d'assurer sa durabilité."

Il a en outre souligné que la réunion devait aboutir à un consensus autour du projet et à l'échange de connaissances et d'informations entre les différents acteurs des deux pays sur le changement climatique et la sécurité en eau dans le bassin versant du Bugesera.

Les participants ont échangé leurs perspectives sur les défis à relever, les meilleures pratiques dans le secteur de l'eau, et ont formulé quelques recommandations pour les actions à venir.

Les recommandations concernent le renforcement de la documentation sur les meilleures pratiques, du partage d'informations et de connaissances quant aux effets du changement climatique et aux mesures de résilience entre les différents acteurs des deux pays.

Il a aussi été préconisé que les parties prenantes contribuent à l'harmonisation des politiques et des lois sur l'adaptation au changement climatique et la sécurité en eau entre le Burundi et le Rwanda.

La réunion a contribué à la mise en oeuvre de la stratégie 2009-2013 du GWP et à la réalisation de l'objectif principal du WACDEP (Water, Climate and Development Programme), à savoir soutenir l'intégration de la sécurité en eau et de la résilience au changement climatique dans les processus de plannification du développement et de prise de décision, grâce à de meilleures capacités institutionnelles et techniques, et à l'augmentation des investissements en faveur de la sécurité en eau.