Le Projet VFDM dans un contexte de COVID 19

Depuis la fin du mois de juin 2019, le Partenariat Mondial de l’Eau de l’Afrique de l’Ouest met en œuvre en collaboration avec l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) et l’Autorité du Bassin de la Volta (ABV) le Projet « Intégrer la Gestion des Inondations et des Sécheresses et de l'alerte rapide pour l'adaptation au changement climatique dans le bassin de la Volta, (VFDM) ».

Le projet est entré dans sa phase active en septembre 2019 avec l’organisation dans les six pays du bassin de la Volta, la mission d’échanges sur les capacités et des besoins des services nationaux en systèmes de prévision et d’alerte aux inondations et à la sécheresse dans le bassin de la Volta.

Au début de cette année 2020, plusieurs activités ont été programmées pour se dérouler au cours du premier semestre marquant la fin de l’année 1 de mise en œuvre du projet notamment i) l’organisation des ateliers des ateliers nationaux de présentation des conclusions et recommandations de la mission d’évaluation des capacités et des besoins nationaux en systèmes de prévision et d’alerte aux inondations et à la sécheresse dans le bassin de la Volta ; ii) cartographie de la vulnérabilité et des capacités au niveau communautaire dans le bassin de la volta ; iii) l’évaluation des services environnementaux des écosystèmes des zones humides à transition aquatique/terrestres dans le bassin de la Volta ; et iv) le développement de la base de données des informations sur les vulnérabilités, les capacités, l'exposition et les risques (VCER), y compris les principales données hydrométéorologiques les paramètres des inondations et des sécheresses ; et v) l’élaboration des cartes des risques d'inondation et de sécheresse sur le web en utilisant la base de données VCER et les cartes existantes élaborées au Ghana dans le cadre des projets antérieurs financés par la Banque Mondiale.

Malgré la crise sanitaire liée à la propagation du Covid 19 que traverse actuellement les pays du monde notamment ceux des pays du bassin de la Volta depuis début mars 2020, le Partenariat Mondial de l’Eau de l’Afrique de l’Ouest et ses partenaires de mise en œuvre du projet se sont engagés dans la mise en œuvre effective des activités.

En effet, toutes les dispositions ont été prises pour la tenue prochaine des ateliers dans les pays après l’épisode de Covid 19. Les rapports d’évaluation des capacités et des besoins nationaux en systèmes de prévision et d’alerte aux inondations et à la sécheresse ont été disséminés dans les pays au près des différentes agences consultées lors de la phase de collecte des données. Au niveau régional, les consultants locaux ont été recrutés pour appuyer la collecte des données dans les pays sur les facteurs multidimensionnels de vulnérabilité et de risque dans les zones du bassin de la volta fortement exposées à différents aléas hydrométéorologiques (inondations et sécheresse). Des sites d’études sont en cours d’identification avec les points focaux de chaque pays. Les outils de collecte sont également disponibles pour qu’après la fin de la maladie, nous allons conduire la mission dans les pays.

Pour ce qui concerne les autres activités programmées, les notes conceptuelles ont été mises en place et il ne reste que la reprise effective des activités dans les pays pour qu’on entame leur mise en œuvre. Par ailleurs, pendant le temps de confinement dû à la propagation de la maladie de Covid 19, le GWP-AO et ses partenaires se sont investis également dans l’élaboration du plan de communication du projet et le manuel de suivi-évaluation du projet dont un consultant est en cours de recrutement.

Ce projet s’inscrit dans le renforcement de la résilience des pays partageant les ressources du Bassin de la Volta (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Mali et Togo) aux risques d’inondations et de sécheresse et vise à aider les six pays du Bassin de la Volta à mettre en œuvre des mesures coordonnées et communes pour améliorer leurs plans de gestion existants aux niveaux régional, national et local et de s'appuyer sur les enseignements tirés des projets passés et en cours liés à la réduction des risques de catastrophe et à l'adaptation au climat.

Le projet est financé par le Fonds d’Adaptation et mis en œuvre par l’OMM, l’ABV et le GWP-AO.