Le PANGIRE du Niger repose sur quatre (4) composantes à savoir : (i) Composante 1 : Amélioration de la connaissance des Ressources en Eau ; (ii) Composante 2 : Mobilisation et valorisation des ressources naturelles et développement des activités socio-économiques ; (iii) Composante 3 : Préservation de l’environnement et développement de la résilience et au changement climatique ; et (iv) Composante 4 : Amélioration de la gouvernance de l’eau et renforcement des capacités.
Le Projet s’inscrit également dans le cadre de la mise en œuvre de la Vision Partagée 2025 et du Plan d’Actions de Développement Durable du Niger (PADD 2025), qui constituent les cadres d’opérationnalisation de la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) et des principes y afférents dans l’ensemble du bassin du fleuve Niger, y compris le Niger.
Le Projet Mékrou Phase 2 contribue aussi à la mise en œuvre du Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) du bassin de la Mékrou.
Conformément au cadre institutionnel de la GIRE au Niger, le Projet entend contribuer à terme à la mise en place et à l’animation des démembrements de l’Agence de l’Eau (AE) de la portion nigérienne du sous-bassin de la Mékrou que sont notamment : (i) les Associations des Usagers de l’Eau (AUE) au niveau des villages de la zone d’intervention ; (ii) un Comité Local de Gestion de l’Eau (CLE) pour chacune des trois communes de la zone d’intervention du projet, le CGE étant la fédération des AUE d’une commune donnée. Selon le cadre institutionnel de la GIRE au Niger, les CGE relevant d’un même sous-bassin sont ensuite fédérés pour constituer l’Agence de l’Eau dudit sous-bassin. Le Projet contribue également à la mise en place de deux (02) Commissions de Gestion de l'Eau (CGE) au niveau de deux Unités de Gestion de l’eau (UGE) que sont celles du fleuve Niger-Liptako et de Dallols AdderDoutchi-Maggia sur les 7 du pays. En effet, l’espace territorial du sous-bassin de la Mékrou s’étale sur ces 2 UGE.
Ces organes de la GIRE, y compris la CNEA et les CREA des régions de Tillabéry et de Dosso, fonctionnels serviront de cadres de concertations des parties prenantes du sous-bassin et de sa zone d’influence pour choisir des options ou valider des décisions et études, en tenant compte chaque fois d’une participation significative des femmes et des jeunes.
Le SP/PANGIRE, créé au sein du MHA, est l’organe de suivi et de rapportage de la mise en œuvre du PANGIRE – Niger. Le pilotage et la supervision sont assurés par la Commission Nationale de l’Eau et de l’Assainissement (CNEA) à travers un Comité Technique restreint de dix (10) membres représentants les sept (7) collèges de la CNEA et le MHA. Ce Comité Technique sera élargi à la Délégation de l’UE à Niamey, à l’UGP et au GWP-AO dans le cadre de l’Action