L’objectif de l’atelier était d’une part de mobiliser les experts de la CEEAC afin de faire des plaidoyers en faveur de la refonte des normes hydrologiques en Afrique centrale et d’autre part de faire le point sur les activités menées relatives aux aquifères transfrontaliers dans la sous-région.
Des échanges qui ont suivi, les experts ont constaté que, plusieurs anciens ouvrages hydrauliques n’ont pas pu résister aux impacts du changement climatique. Parce que les données des guides et abaques permettant leur construction n’ont pas pris en compte l’aspect climat. D’où nécessité d’avoir une nouvelle génération de normes pour la construction des ouvrages hydrauliques.
A l’issue des travaux plusieurs recommandations ont été formulées à l’endroit de la CEEAC et de l’UNESCO de :
- Accompagner les Etats dans la mise en place des comités PHI ;
- Impliquer pleinement les organisations de bassins transfrontaliers dans le processus de refonte des normes hydrologiques ;
- Intégrer le changement climatique dans le cadre de la révision des normes hydrologiques ;
- Assurer l’interopérabilité de la base de données de la plateforme de gestion concertée des aquifères transfrontaliers avec la base de données régionale sur l’eau de la CEEAC.