Les Experts de la CEEAC mobilisés pour la refonte des normes hydrologiques en Afrique centrale.

Du 20 au 21 octobre 2015, s’est tenu à Douala, Cameroun, l’atelier de mobilisation des experts d’Afrique centrale pour la refonte des normes hydrologiques. Cette activité s’inscrit dans le cadre du Projet« Révision des normes Hydrologiques pour des infrastructures Hydrauliques Résilientes au Changement Climatique- Afrique  centrale» (Projet RESIHYST-Afrique centrale) initié par l’UNESCO  et mis en œuvre dans la sous-région avec l’appui institutionnel de la Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale.

 Les travaux de l’atelier qui se sont déroulés sur deux jours ont connu la participation des experts  en gestion des bases de données de la CEEAC, des responsables des ministères de l’eau, des transports, des travaux publics et des points focaux du Programme Hydrologique International (PHI) venant de Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo, République Démocratique du Congo, Sao Tomé e Principe et Tchad ainsi que des représentants des universités et de centre de recherche hydrologique.

 

L’objectif de l’atelier était  d’une part de mobiliser les experts de la CEEAC afin de faire des plaidoyers en faveur de la refonte des normes hydrologiques en Afrique centrale et d’autre part  de faire le point sur les activités menées relatives aux aquifères transfrontaliers dans la sous-région.

 Des échanges qui ont suivi, les experts ont constaté que, plusieurs anciens ouvrages hydrauliques n’ont pas pu résister aux impacts du changement climatique. Parce que les données des guides et abaques permettant leur construction n’ont pas pris en compte  l’aspect climat. D’où nécessité d’avoir une nouvelle génération de normes pour la construction des ouvrages hydrauliques.

 A l’issue des travaux plusieurs recommandations ont été formulées à l’endroit de la CEEAC et de l’UNESCO de :

-          Accompagner les Etats dans la mise en place des comités PHI ;

-          Impliquer pleinement les organisations de bassins transfrontaliers dans le                 processus de refonte des normes hydrologiques ; 

-          Intégrer le changement climatique dans le cadre de la révision des normes               hydrologiques ;

-          Assurer l’interopérabilité de la base de données de la plateforme de gestion            concertée des aquifères transfrontaliers avec la base de données régionale                sur l’eau de la CEEAC.