L’Etat congolais estime qu’un partenariat avec le GWP est nécessaire pour renforcer les capacités d’intervention dans le pays et de participer activement aux cotés des autorités nationales dans la mise en œuvre de leur stratégie politique pour l’atteinte de la sécurité en eau au Congo. C’est pourquoi, le 31 Mai 2008, le Partenariat National de l’Eau du Congo a été établi et à ce jour, il regroupe en son sein une quarantaine de partenaires du secteur national de l’eau. Pour la vie du PNE et conformément aux textes statutaires, ces derniers se sont réunis le 21 mai 2019 en Assemblée Générale. Elle avait pour but de (i) faire le bilan des activités de 2018, (ii) amender les documents statutaires du PNE que sont les statuts et règlement intérieur afin de se conformer aux critères d’accréditation du réseau GWP et (iii) présenter et adopter les plan de travail 2019 du PNE
60 participants y ont pris part à cette Assemblée Générale et ont échangé sur la vie du partenariat et ses textes statutaires tels que prévu dans le programme. Après discussion, toutes les propositions d’amendements en conformité avec les critères d’accréditation au GWPO ont été directement prises en compte. Les participants ont principalement recommandé de convoquer une assemblée générale extraordinaire avant la fin de l’année 2019 pour adopter le plan de travail triennal 2020-2022.
A la suite de cette assemblée Générale, le PNE Congo et la Direction Générale de l’Hydraulique ont estimé opportun de renforcer les capacités des acteurs institutionnels du secteur de l’eau et de l’assainissement en matière de GIRE. C’est ainsi que le GWP-CAf a apporté son expertise technique autour d’un atelier de formation sur les concepts de GIRE et adaptation aux changements climatiques. Cette formation se justifie par le fait que le secteur de l’eau et de l’assainissement au Congo est toujours confronté à des contraintes de gouvernance liées entre autres (i) à la faiblesse de la maîtrise de la mise en œuvre de la gestion intégrée des ressources en eau, (ii) à l’inexistence d’un système d’information ainsi que d’une base de données du secteur, et (iii) à la faiblesse du niveau d’application des lois du secteur. A ces contraintes, s’ajoute le problème d’insuffisance de personnel formé et d’appropriation des nouveaux concepts GIRE dans le contexte d’adaptation aux changements climatiques.
Une vue sur l'atelier de formation
Cette formation avait pour but de promouvoir les approches de gestion durable, participative et intégrée des ressources en eau dans le contexte d’adaptation aux changements climatiques dans la prise des décisions en matière de gestion du secteur de l’eau et d’assainissement. Elle a permis d’outiller les participants en connaissances sur le concept et les principes de Gestion Intégrée des Ressources en Eau et des changements climatiques et sur les priorités de la Politique Régionale de Gestion Intégrée des Ressources en Eau en Afrique Centrale (PARGIRE). A l’occasion, les membres du Comité Techniques de révision du document de politique nationale de l’eau et d’assainissement (PNEA) ont été édifiés sur la nécessite d’intégrer les enjeux, principes et concepts de Gestion Intégrée des Ressources en Eau et d’Adaptation aux Changements Climatiques dans les documents de politique nationale de l’eau et d’assainissement.