Quelle est la vision et la mission de votre organisation ?
La vision que l’UICN PACO développe est pour un monde juste qui valorise et conserve la nature. La mission principale de notre organisation est d’encourager un environnement politique, économique et social favorisant une gestion et une utilisation durables des ressources naturelles, tant terrestres que marines, la conservation des sols et de la diversité biologique avec et au profit des populations.
Pourquoi avez-vous décidé de devenir Partenaire de GWP ?
Notre partenariat avec le GWP a notamment été motivé par le fait que GWP est le plus vaste réseau mondial œuvrant dans le domaine de l’eau, spécifiquement la GIRE. L’un des piliers thématiques de l’UICN PACO se focalise dans le Programme Thématique Régional Eau et Zones Humides, dont l’une des priorités est également la promotion de la GIRE. Il est donc normal que l’UICN et le GWP conjuguent leurs efforts pour optimiser les impacts de leurs actions surtout en ce qui concerne une meilleure gestion des ressources en eau pour une lutte efficace contre la pauvreté.
Quels ont été les bénéfices d’être un partenaire de GWP ?
Le soutien du GWP a permis de contribuer à la réflexion sur la structuration du Programme Eau, et à son lancement. GWP continue d’ailleurs à participer à son déploiement dans certains bassins hydrographiques. Des projets communs ont été montés et soumis aux bailleurs, se basant sur notre partenariat.
Quel est le principal défi rencontré dans la gestion des ressources en eau dans votre domaine de compétence ?
Le problème principal auquel UICN fait face se situe essentiellement dans le développement des capacités au niveau des pays et des agences des bassins. Ainsi, la mobilisation des ressources financières reste un obstacle majeur au développement des capacités d’action.
Y a-t’il des projets ou des initiatives que vous voudriez voir être plus largement connus ?
Pour moi, l’initiative du transfert d’eau n’est pas très documentée, de plus c’est un problème car elle risque de prendre corps dans la sous région Afrique Centrale avec le transfert d’eau de l’Oubangui vers le Lac Tchad. Si des exemples de part le monde pouvaient être diffusés ainsi que celui qui nous concerne, cela pourrait attirer l’attention au plus haut niveau, afin que ce qui est envisagé dans notre région repose sur des bases suffisamment claires et participatives.